Tag-Archive for ◊ Oisans Fred Bernard fourmi expression écritelaison CM/6ème ◊

• vendredi 07 juin 2013

fourmiMdL1
Nous rentrons tranquillement à notre fourmilière, heureux de ramener
notre reine.
Mais sur le chemin, oh surprise ! … quelques arbres sont à terre, des
branchages nous bloquent la route. Nous nous frayons un passage jusqu’à
notre fourmilière. Quelle catastrophe !
Mais qui a écrasé notre fourmilière ? La reine panique et me demande qui
a bien pu faire ça.
Des mantes religieuses, du centre médi-insectes, transportent les
fourmis blessées, sur des brancards en feuilles de bananier.
Dans le brouhaha général une fourmi un peu assommée arrive et
nous dit :
– On a entendu un bruit étrange, comme une abeille géante, puis
un gros craquement. Tout à coup, le ciel nous est tombé sur la
tête !
Elie me dit alors :
– « On a une nouvelle affaire sur les pattes ! Qui pourrait nous
aider ?… Je sais , crie Elie , je me souviens d’ un vieux pote de
maternelle qui rêvait de résoudre une enquête. C’est un mille pattes
stylé, à la mode casquette retournée, baskets en cocotier. Il s’appelle
Schtrouvtout et vit dans une souche de baobab, au pied du volcan ».
– Bien joué Elie, suivez-moi ! Allons-y en coccinelles !
Quelques minutes plus tard… Nous voilà arrivés.
Schrouvtout ouvre la porte mais ne nous reconnaît pas.
– C’est moi Elie. Tu te rappelles de moi, à la maternelle ?
– Mon vieil ami, te revoilà !
– Un jour tu es parti de l’école et ensuite je ne t’ai plus jamais revu. Tu te
souviens quand tu m’as dit que tu rêvais de faire une enquête ? Notre
fourmilière a été écrasée. Peux-tu nous aider à retrouver le coupable ?
– Formidable ! Nous allons devoir faire une enquête ! s’exclame
Schtrouvtout.
Elie me chuchote : « On le savait déjà… »
Quand nous arrivons à la fourmilière, Schtrouvtout regarde dans son
télescope en bambou et il voit une empreinte de pied. Il ne sait
absolument pas à qui elle peut appartenir.
Nous entendons encore une fois le bruit bizarre, suivi d’un craquement.
Nous nous rapprochons, mais ça ne ressemble pas du tout à une abeille,
mais ça fait le même bruit.
Ça a des dents de crocodile et ça coupe tous les arbres.
– C’est quoi ces machins ? demande Schtrouvtout.
– Je n’sais pas, répond Elie.
– Tu vas arrêter avec tes « je n’sais pas » !
– Oui, d’accord…
– Voilà les coupables ! dit fièrement Schtrouvtout.
Nous rentrons à la fourmilière prévenir tout le monde et concocter un
plan. La reine propose une idée :
– « Appelons tous les animaux de la forêt et faisons fuir les Indiens
blancs.
Dans la nuit…
– Tous les animaux sont rassemblés ? dit la reine. Personne ne manque à
l’appel ? Alors c’est parti ! »
Ursule la tarentule tisse un message de menace sur sa toile: « partez ou
le malheur s’abattra sur vous ! » Apollon le papillon dit à ses petites
chenilles adorées d’aller piquer les Indiens blancs et pendant ce temps, il
va aspirer le gasoil des machines aux dents de crocodiles et le remplacer
par de la vase. Eric le porc-épic entre dans une tente et se cache dans une
taie d’oreiller. Gégé le perroquet dit, pour faire peur aux Indiens blancs :
– « Cette forêt est hantée, partez ou vous subirez la malédiction !
– Qui a dit ça ? dit l’un des hommes blancs.
– Qui a dit ça ? répète Gégé.
L’homme réveille son ami d’à côté.
– Il y a un fantôme dans la forêt ! dit- il apeuré.
– Il y a un fantôme dans la forêt ! reprend le perroquet.
– Mais, mais…tu…tu…as raison. Quittons ce pays de fous ! »
Là-dessus ils montent sur le 4×4 et partent en hurlant de peur, la tête
dans le guidon.
Gaspard le léopard rugit de toutes ses forces.
Edouard le tamanoir bombarde les tentes de pierres.
Les orangs-outans leur jettent des sangsues au visage.
Terrorisés, les Indiens blancs prennent leurs jambes à leur cou en hurlant
de peur et en se couvrant la tête. Au passage, ils découvrent le message
d’Ursule et ils courent encore plus vite.
– Ces Indiens blancs sont vraiment dingos ! dit Shtrouvtout en riant.
Il rentre avec nous heureux d’avoir résolu une enquête.
Une fois la fourmilière reconstruite, nous organisons une grande fête.
A la fin de la soirée, Shtrouvtout nous fait une petite démonstration de
claquettes sur un rythme endiablé.

fourmiMdL2
Les 13 élèves de cycle 3 de la classe unique de Mont de Lans village

• samedi 01 juin 2013

fourmi8

Soudain, l’oiseau de fer surgit derrière nous ! Je reconnus
dans l’avion l’homme avec ses lunettes et sa barbe,
accompagné du drôle de bonhomme qui voulait attraper Coco.
Les drôles d’hélices de l’oiseau de fer firent dévier notre
monture qui perdit l’équilibre, nous nous accrochions fortement
aux plumes du toucan. Coco dans sa tentative d’atterrir sur l’un
des plus hauts arbres de la forêt évita de justesse les hélices
du bruyant oiseau. Par chance nous réussîmes à nous
cramponner avec nos griffes tarsales et nos éperons. Nous
étions toujours sur le dos de Coco.
– Tout le monde va bien ? demandais- je.
– J’ai eu peur, avoua Elitredelait, mais tout va bien maintenant.
– Merci les enfants, vous m’avez sauvé la vie.
– Mais de rien, votre altesse, nous avons fait tout notre possible
pour vous retrouver, et Elitredelait m’a bien aidée.
Coco se posa par terre et nous laissa descendre. Ça faisait
du bien de retrouver la chaleur de la jungle.
– Merci Coco, au revoir et à bientôt.
– Allo Elie, dépêche-toi maintenant on doit retrouver la
fourmilière !!!! dis-je en m’enfonçant dans les hautes herbes.
– Un quart d’heure plus tard nous commencions à avoir chaud
par ce jour de printemps. Vivement que nous retrouvions la
fourmilière…
Puis nous entendîmes des bruits derrière nous, et là….nous
vîmes Edoir, le tamanoir, surgir en trombe des fougères. Nous
nous précipitâmes dans le premier trou venu ! Nous
commencions à peine à nous sentir en sécurité, quand nous
fûmes assaillies et rejetées par les fourmis NOIRES !!!
Je les suppliai de nous laisser entrer, mais elles refusèrent. Le
seul moyen de survivre était de se cacher. Alors vite j’entraînai
Elie et notre reine dans un trou un serpent nous rejeta à son
tour. Soudain une voix familière m’interpella. Cette voix était
celle d’Ursule la tarentule qui nous pressa de nous dissimuler
dans son trou … .son trou était assez grand, on apercevait
plusieurs galeries malgré le noir d’encre qui régnait partout. Je
vis les yeux d’Ursule qui luisaient dans le noir. J’avais un peu
peur, Elie se colla à moi et me demanda :
– C’est quand qu’on sort ?
Quand le tamanoir fut parti nous remerciâmes Ursule et nous
reprîmes notre chemin. Quelques minutes plus tard, nous
arrivions enfin. Et c’est avec des hurlements de joie que tous
nos frères et soeurs nous accueillirent:
– Vive Elie et Mandibulledesavon, vive la reine !!!
Et c’est ainsi que la reine fit naître des petites larves et que la
vie reprit son cours.

fourmi7
Classe de l’Alpe d’Huez – Lilie

• mercredi 29 mai 2013

fourmiB1

Nous survolons la jungle. Coco décide enfin de se poser.

– «Nous allons arriver, dit-Coco, accrochez vous bien!»

Sur ces mots, la Reine, Élie et moi-même, nous nous

accrochons aux plumes de notre fidèle ami. Arrivés au sol, nous

descendons de notre monture qui repart dans le ciel. Nous

n’entendons plus le fleuve.

Je demande si Élie et la Reine l’entendent. Ils me

répondent que non. Je leur dis que c’est trop calme. La reine

nous souffle qu’elle a peur. Elle se demande ce qui s’est passé.

Nous repassons près de la croûte de terre, et nous savons que

la fourmilière est proche. Mais où? Nous faisons quelques pas

quand, tout à coup, Émir le tapir arrive tout essoufflé : il nous

annonce qu’Édouard le tamanoir est en train de mourir ! Je lui

demande de se calmer, j’essaie de l’apaiser et lui propose de

nous emmener sur place.

– «Cet animal est immense ! Ce monde est si magnifique !»

crie une voix derrière moi.

C’est la reine je l’avais oubliée celle-là! Mais c’est vrai elle

n’est jamais sortie de la fourmilière. Nous montons sur Émir et

partons vers la demeure d’Édouard. En chemin, nous croisons

Socrate, malheureusement ce n’est que son squelette.

Arrivé là-bas je cours vers Édouard suivi d’Élie et de la Reine.

Édouard gémit, il nous dit qu’il a soif. Émir nous explique que la

rivière est desséchée, et que personne ne peut plus y boire.

Nous disons au revoir à Édouard en lui promettant de résoudre

son problème et partons voir à la rivière ce qui s’est passé.

Nous arrivons sur les lieux et notre étonnement est plus

qu’énorme en découvrant qu’il n’y a plus d’eau! Nous voyons

une rivière de béton.

 

Élie ne sait plus quoi faire. Moi, je dois tout supporter. Le

territoire est coupé en deux : d’un côté l’eau et de l’autre un

ancien lit asséché. Les squelettes de certains animaux gisent au

sol : ils ont dû mourir de soif.

Le soir, tous les animaux de la forêt se réunissent avec

nous et nous décidons de détruire la rivière de béton. Le jour

de la révolte a sonné! Les gorilles font tomber des arbres sur la

rivière de béton et la détruisent. VICTOIRE ! Les Indiens à la

peau de soie ne savent pas ce qui est arrivé et le fleuve coule à

nouveau dans son lit…

Nous commençons à reconstruire la fourmilière et la reine

aussi se met au travail. En moins d’une semaine, la fourmilière

a repris sa forme.

fourmiB2

6eB – Collège des 6 Vallées

Régis, Matteo, Laura, Urvan, Sarah, Shana, Bastien C., Maud.