Colporteur N°10

Le 28 août 2004, René nous avait présenté son engouement pour la colombophilie.
Lundi 3 mai 2010, c’est avec les élèves de l’école du Freney d’Oisans qu’il a partagé sa passion. Une bonne raison pour vous proposer une nouvelle fois cet article No 10 du Colporteur.

Pour lire l’article de l’école, Cliquez ICI

PIGEON VOLE !
Le 28 août 2004

Lundi 23 août, nous avons rencontré M. Boiteau René, colombophile, un éleveur de pigeons, habitant Nantes, mais venant en vacances à Puy le Haut.
Passionné depuis 12 ans, il débuta avec un couple de pigeons qu’un ami lui avait donné. Ils ont eu des petits et ainsi a pu faire des échanges avec d’autres colombophiles. Ces échanges ne sont effectués qu’avec des pigeons racés dont il connaît leur généalogie.

Retour au nid :
Un pigeon voyageur est pourvu d’un radar naturel dans leur tête. Ils peuvent voler jusqu’à 120 km/h.
Ils retournent dans le colombier où ils sont nés.
Quand un pigeon arrive dans un nouveau colombier, on doit l’apprivoiser sur ce lieu, l’induire. Quand ils sont en couple, c’est plus simple, ils retournent au nid. Celui-ci est en terre cuite, le mâle va chercher de la paille afin de faire le nid. En s’habituant au nid, ils reviennent systématiquement au colombier.
Malheureusement, certains pigeons ne rentrent pas. Certains peuvent se perdre si le temps est orageux, les pigeons sont désorientés, leur radar est brouillé. D’autres sont victimes du faucon pèlerin, des éperviers. En effet, le repas favori de ces rapaces est le pigeon. Un rapace fonce dessus sa proie à 200 km/h, le pigeon a peu de chance.

Le repas des pigeons :
Principalement constitué de maïs, blé, petits pois, graines de tournesol. Il existe des mélanges tout prêts dans le commerce, M. Boiteau préfère préparer son mélange lui-même.

Le marquage des pigeons :
Deux bagues sont apposées aux pattes des pigeons.
1 bague adresse obligatoire, elle contient toutes les coordonnées nécessaires à la localisation du propriétaire.
1 bague nationale avec l’année. La couleur de celle-ci change chaque année. Pour l’année 2004 la bague est rose.


L’usage des pigeons :
Pendant la guerre 1914-1918, les pigeons étaient utilisés pour apporter des messages. On plaçait le colombier à son point d’arrivée. Le pigeon était transporté ensuite à son point de départ. Grâce à ces colombiers mobiles (sur roulettes), les pigeons ont été d’une grande utilité et efficacité, ils ont sauvé des vies.

Si l’on trouve un pigeon, que faire ?
Soit contacter le propriétaire avec la bague adresse.http://www.colombophiliefr.com/
Soit contacter la fédération française de colombophilie qui recherchera grâce au numéro de la bague le propriétaire.
En attendant que l’on vienne le récupérer, il faut le nourrir avec du maïs, du blé, des graines de tournesol et lui donner à boire.

Nous avons fini notre interview par le lâcher des pigeons que M. Boiteau avait eu la gentillesse de nous apporter à l’école du Freney d’Oisans. Ils sont tous rentrés au colombier de Puy le Haut. Merci pour le superbe après-midi très enrichissant.


Visitez le site de M.Boiteau ici.rubrique « colombophilie« 

Lucie, Aline, Simon, Mélanie, Lila et Malo

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