Méli-mélo

MÉLI-MÉLO EN VIEUX FRANÇAIS
Voici une archive de l’Isère débusquée et envoyée par Gérard de l’Association Coutumes et traditions de l’Oisans.

Ce texte en vieux Français est trop alambiqué pour le profane que je suis et je perds rapidement le fil de “qui a volé quoi, à qui, ou le contraire”.
Je vous propose d’essayer de traduire ce petit paragraphe en français actuel et par la même, avoir une pensée pour nos historiens de l’Oisans (et les autres) qui passent un temps infini à pratiquer cet exercice avec brio.

Le 11 avril 1511 à Aubusson dans la maison de Jehan Mateyron dit Labbé hostellier ; ont comparus devant *Me Leslil notaire, Pierre Pinot, Jehan Roux, Ambroys Roux, Constant Pélissier, Jehan Michel, Dominique Diacre, Jehan Rounat, Pierre Andra, Dominique Michel, tous marchands merciers de l’Oisans en Dauphiné. Ils ont déclarée que :

« le septiesme jour du présent mois d’avril, jour de Pasques Fleuryes, ils ont esté pris au lieu appelé le Bourgt ( Bourg-Lastic ), situé en pays d’Auvergne, et ce par le sieur Gaspard Le Loupt, et sieur de Monfant et de Preychonnet, et autres ses complisses susnommés, qui auroict hosté et ravy les dicts de Dauphinet merciers susnommés, la marchandise qu’ilz portoyent et qu’ilz avoyent prise et acheptée en la ville de Lion et portoyent a Lymoges pour gagner vye, chascun une balle qu’ilz portoyent au col, a Jehan Michel deulx charges et a Dommange Michel une charge contenant deux balles chascune charge de cheval, laquelle marchandise les susdicts esposans ont dict et déclaré apartenir a des marchans habitans de la ville de Lymoges.

Gérard nous propose cette explication pour mieux comprendre ce texte.
Les colporteurs : Pierre Pinot, Jehan Roux, Ambroys Roux, Constant Pélissier, Jehan Michel (deux charges), Dominique Diacre, Jehan Rounat, Pierre Andra, Dominique Michel, Dommange Michel (une charge de deux balles sur un cheval) ont comparu devant *Me Leslil Notaire.
Ils ont déclaré s’être fait détrousser par Gaspard Le Loupt, et sieur de Monfant et de Preychonnet, et d’autres complices alors qu’ils (les colporteurs), partaient de Lyon pour pour se rendre à Limoges où ils devaient livrer des marchandises commandées par des commerçants (qui avaient dû verser un acompte).

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