Visite pastorale 1410 -partie 3

CouvertureChisseVISITE PASTORALE EN 1410 -PARTIE 3 (dernière)

Cette retranscription s’appuie sur l’important travail de recherche et de classement réalisé par M. André Glaudas.

Cliquer sur le lien pour découvrir la visite de 1339 (en cours de correction avec quelques notes de M. Denis Veyrat)

Ce deuxième volet sur la visite de 1410 compte 3 parties.
Première partie de la visite pastorale de 1410  (cliquez sur le lien).
Deuxième partie de la visite pastorale de 1410  (cliquez sur le lien).
Troisième partie de la visite pastorale de 1410  (cliquez sur le lien).

Bien plus complète, elle compte aussi plus de détails, elle s’arrête aussi sur les relations existantes entre évêque, curé, et paroissiens.

Traduit du latin par l’abbé Pierre Meyer du texte initial publié en 1874 par l’abbé Ulysse Chevalier (1841-1923).

VISITE PASTORALE DE MGR AIMON I DE CHISSÉ

La Grave
Visite pastorale de Monseigneur Aymon de Chissé, le 5 juin 1410
(venant de Besse visitée le mercredi 4 juin)
Après le repas de midi, le seigneur évêque gravit la montagne de Rif-Tort, traversa cette montagne et son plateau et arriva pour passer la nuit aux Hyères où il fut logé dans la maison du curé et pris le repas du soir avec sa suite.
Le jeudi 5 juin au matin, le seigneur évêque accomplit son devoir de visite dans cette église paroissiale des Hyères. Il entendit la messe, fit le sermon, puis bénit deux chasubles pour la paroisse ainsi que le chef d’un grand reliquaire de saint Ours, fait en partie d’argent et qui semble aussi doré, acheté il y a longtemps par la paroisse comme en témoigne une inscription sur le missel de l’église ; il bénit aussi un tableau de Sainte Madeleine de l’Autaret. Ensuite, il donna la confirmation à environ un millier de personnes, tant des Hyères que de Villard d’Arène.
Cette église est fondée en l’honneur de Dieu et de la bien heureuse vierge Marie ; elle est du patronage du prévôt d’Oulx qui perçoit les dîmes de la paroisse. Le curé est messire Jacques de Bria, français, bachelier en lois et décrets et résidant ici.
Aymon Juge, Pierre Arthoud, Jean Gonteri, Jean Girard, fils de feu Pierre Girard, Jean Mathon, notaire et plusieurs autres membres de cette paroisse interrogés sur la vie et l’administration de leur curé témoignèrent que sa vie est droite, sa conduite honnête et assure bien son service. De son côté, le curé affirme que ses paroissiens sont de bons et véritables catholiques, se conduisent bien vis à vis de l’église ;  toutefois, ils ne sanctifient pas bien les fêtes et s’efforcent de se soustraire à certaines redevances dues à l’église, point sur lequel il y a litige entre eux et le curé ; aussi le seigneur évêque enjoignit au curé et aux paroissiens de se mettre d’accord de sorte que l’église ne soit pas lésée.
L’église paroissiale a besoin de réparations à la partie supérieure d’un angle qui menace ruine et il faut y pourvoir rapidement.
Le seigneur évêque confia la visite de l’église paroissiale de Villard d’Arène à messire Guigues Olleri, chapelain, car, épuisé par son travail, il ne pouvait s’y rendre en personne.
(départ le lendemain pour Mont-de-Lans.)
Nota : Il semble qu’il y a confusion dans la traduction entre La Grave et les Hyères. Arenis inferioribus désignant La Grave.

Villar d’Arène
Le 5 juin 1410
(Des Hyères dont il a fait la visite le jeudi 5 juin)
Le seigneur évêque commit la visite de l’église paroissiale de Villard d’Arène à messire Guigues Olleri, son chapelain, étant donné que, épuisé par son travail, il ne pouvait s’y rendre en personne.
Messire Guigues, chapelain et commissaire, ce jour même, après le repas de midi, arriva donc à l’église de Villard d’Arène, établi pour l’honneur de saint Blaise. Ayant trouvé là messire Jean David, curé du lieu, est convoqué Martin Arnaud, Rembaud fils de Rembaud, Jean Donneri et plusieurs autres membres de cette paroisse, il fit la visite de l’église paroissiale
qu’il trouva bien ordonné, et tout le nécessaire en bon état et en quantité suffisante. Le curé assure bien et de manière satisfaisante le service de cette église et de ses paroissiens, et cela depuis déjà 67 ans. Les membres de cette paroisse fréquente bien église et avec piété, et accomplissent les devoirs des bons chrétiens ; rien ici est donc à corriger.
Cette église est à la limite du diocèse de Grenoble, car la paroisse s’étend jusqu’au sommet de la montagne de l’Autaret.
Elle compte environ 60 feux (soit environ 285 personnes) et relève du patronnage du Prévost d’Oulx qui en perçoit les dîmes et selon l’usage présente le curé au seigneur évêque quand il y a lieu.
Les fidèles de cette paroisse reçurent la confirmation aux Hyères.

Venosc
Les 6 et 7 juin 1410
(Venant de Villar d’Arène)
Le vendredi 6 juin, le seigneur évêque, avec sa suite, laissant les Hyères, par Malleval, le village et l’Alpe de Lans, alors prendre le repas de midi à Venosc, dans la maison du curé de ce lieu. Il y fut reçu par le curé pour la visite, au son des cloches et autre cérémonie selon la coutume. Après avoir pris le repas de midi, il confirma quelques personnes, et passa toute la journée à s’informer sur quelques cas d’empêchement de mariage dont on lui demandait dispense, sur plusieurs cas réservés au seigneur (évêque) qui lui furent révélés, et autrement a enseigné le peuple. Il prit ensuite le repas du soir et passa la nuit ici.
Le lendemain, samedi 7 juin, le seigneur évêque, après avoir entendu la messe, fait la procession et le sermon au peuple, donna la confirmation à environ 200 personnes tant de Venosc quede Saint-Christophe.
Il suffit ensuite la visite de l’église de Venosc, établie en l’honneur de saint Pierre et dont est curé messire Jean Odon. Il releva les défauts suivants : d’abord, il y manque l’Effusier (récipient servant à verser), le Psautier (Livre liturgique, fort en usage au Moyen-Âge qui renfermait les psaumes bibliques) ; le Lectionnaire (Livre dans lequel se trouvent les leçons de l’office.) et l’Encensoir ; de plus, l’église menace ruine. Au sujet du service divin et pour le reste, tout est en bon état et suffisant.
Guillaume Moleri, Vincent Alloud notaire et Jean Galbert, membres de la paroisse, témoigne le curé assure bien le service divin et ne révèle aucun défaut. Le curé, pour sa part, rapporte que ces paroissiens ont une bonne conduite, des relations honnêtes et vivent en bons chrétiens.
La paroisse compte environ 60 feux (soit environ 285 personnes) ; le prieur de saint Laurent du Lac (Bourg-d’Oisans) perçoit ici les dîmes sauf les droits du curé du lieu.
Ceci fait, le seigneur évêque confia la visite de l’église de Saint Christophe à son chapelain messire Guigues Olleri… et, après avoir pris le repas de midi à Venosc, il reprit avec sa suite, la route de Saint Laurent du Lac qu’il atteignit à la nuit et là, prit le repas du soir et passa la nuit.

Saint-Christophe-en-Oisans
Le 7 juin 1410
(De Venosc donc il faisait la visite le samedi 7 juin,)
Le seigneur évêque commit pour faire la visite de l’église de Saint-Christophe messire Guigues Olleri chapelain, car, vu l’apreté des lieux, le seigneur évêque ne pouvait s’y rendre en personne…
Messire Guigues Olleri, chapelain et commissaire se rendit à l’église paroissiale de saint Christophe en Oisans et en fit la visite au nom du seigneur évêque, en présence de messire Jean Claret, curé du lieu et de plusieurs membres de la paroisse. Il la trouva bien construite et convenable, les ornements et le mobilier bien approprié au service divin.
Le curé assure le service avec soin, et les paroissiens, selon leur propre rudesse et celle du pays, se conduisent bien envers l’église ; mais beaucoup, en raison du relief tourmenté, ne peuvent se rendre à l’église. Il manque une chasuble et deux aubes, un psautier, une custode, pour porter le corps du Christ aux malades. Le clocher a besoin d’importantes réparations à savoir, en divers endroits où il est rompu et à la toiture ; de plus, l’autel de l’église est trop bas il doit être sur surélevé et réparé ; il y a enfin une gouttière qui part du toit du coeur et qui doit être réparée, car les gouttes qui en découle corrompent le mur de la voute.
La paroisse compte environ 120 feux (soit environ 570 habitants). Le prieur de Saint-Laurent du Lac perçoit ici les dimes.

Le Bourg-d’Oisans.
8 juin 1410
(De Venosc, d’où il a envoyé messire Guigues Olleri, son chapelain faire la visite de Saint Christophe en Oisans, après le repas de midi)
Le seigneur évêques prit la route pour le prieuré de Saint-Laurent avec sa respectable suite ; il y arriva de nuit, y prit le repas du soir et il coucha.
Le dimanche 8 juin, le seigneur évêque se trouvait ainsi au prieuré de Saint-Laurent du lac, de l’ordre des moines noires de Saint-Benoît, dépendant du prieuré de Saint-Laurent de Grenoble, sous l’abbaye de Saint-Chaffre-(en-Valay). Ce prieuré a pour prieur le Révérend père et seigneur dans le Christ, Seigneur Pierre, par la miséricorde divine Cardina, prêtre du titre de Sainte Suzanne, appelée communément de Thurey.
En vertu de son droit de visite et de son devoir de l’exercice ici, et devant les vénérables religieux : Messires Didier Michel, curé de ce lieu, vicaire et recteur de ce prieuré au nom du Seigneur Cardinal prieur, le fermier (sens ancien ; c’était le personnage choisi par le prieur pour faire rentrer les revenus des propriétés louées à des cultivateurs.) et son « accensator » (adjoint au fermier chargé des propriétés louées pour une redevance appelée « cens ») deux autres moines de ce prieuré, le fermier et son accensator, le frère Jargelli, alias Vincent, sacristain, et des deux autres moines de ce prieuré,le seigneur évêque selon la coutume, fut accueilli et reçu pour la visite respectueusement et comme il se doit, en présence de nombreux ecclésiastique, nobles, bourgeois et autres personnes honorables du Bourg et de la région de l’Oisans accourant en foule dans l’église du lieu.
A la suite de plusieurs messes basses, le seigneur évêque, avec le clergé et le peuple présent, célébra la grand’messe chantée et fit le sermon, instruisant le peuple, comme un vrai Pasteur, par de salutaires conseils.
Puis le même jour, il confirma, tant de la localité du Bourg et de la paroisse que des paroisses de Villard-Eymon, d’Oulles, d’Ornon et d’autres paroisses voisines, de 400 à 500 personnes. Il passa là toute cette journée s’employant à ce qu’on vient de dire, à apaiser les plaintes et les différents existants et à ramener le bienfait de la paix comme à entendre au tribunal de la pénitence les cas (de conscience) qui lui sont réservés, à intervenir auprès de diverses personnes et à d’autre démarche relevant de son devoir de visite.
Le lendemain,lundi 9 juin,le seigneur évêque continue personnellement la visite du prieuré et de l’église, comme hier, par la messe, la procession et le sermon, et après avoir confirmé quelques personnes, il entreprit la visite de l’église, du prieuré, du prieur des religieux et des serviteurs. Il trouva l’église paroissiale arrangée de façon inconvenante et hideuse, au point qu’elle heurt et parait heurter visiblement la dévotion des fidèles : en effet, elle est mal couverte, mal disposée et glaciale à la saison des vents et de l’hiver ; de plus une sorte d’étage ou des tribunes de planches se trouvent au milieu de l’église, en forme de plancher, à l’arrière de la chapelle de St Pierre récemment fondée et qui est inconvenante et défigure énormément l’église ; de plus dans cette église le service n’est pas fait convenablement, en particulier au maître autel.
Les bâtiments de ce prieuré tombent en ruines bien que le procureur et l’« assensantôr (conducteur de travaux désigné pour une période définie) » y aient fait quelques réparations.
Il manque dans l’église un missel, un « effusier », un psautier, et plusieurs autres livres, car ce qui s’y trouve ne valent rien ou presque.
Le cœur de l’église est mal disposé, difforme et inconvenant, et l’église, dans l’ensemble, a besoin d’importantes réparations, étant donné les ressources de la localité, et la valeur du prieuré, et bien que l’église au dire de la majorité, ne soit pas consacré et qu’il n’y ait pas le nombre de religieux habituels.
Pour le soin des âmes le curé se conduit suffisamment bien et actuellement on ne relève aucun défaut pour ceux qui le concerne.
Il a dans sa paroisse de Saint-Laurent 60 feux (soit environ 285 habitants (cela parait trop faible) peut-être faut-il lire 600 feux soit 2850 habitants ?), et dans la paroisse annexe d’Oulles 20 feux (soit environ 95 habitants). Il tient sa nourriture de la table du prieur et mange avec lui. Ce curé est un prêtre séculier, institué par le seigneur évêque et il perçoit la moitié des dîmes d’Oulles.
Dans l’église on trouve :
Le chapelet de Sainte-Catherine tenu par messire Étienne de Clot qui en assure mal le service ; Elle est très mal arrangée, mal couverte et défigure beaucoup l’église. Il y a un différent entre le fondateur et le recteur de cette chapelle, d’une part, les consuls de la ville d’autre part ; pour savoir qui doit couvrir l’église au-dessus de la chapelle dont la dotation est modeste et qui est conférée par le seigneur évêque.
On trouve aussi la chapelle de Saint Jean Batiste, fondée par Jean de Clavans, tenue par Jean Michel, suffisamment dotée, autorisée par notre seigneur le Dauphin et dont le service est suffisant.
Il y a en plus la chapelle de Saint-Jacques, faiblement dotée par noble Jean de Viennois et dont messire Jean Vieux est recteur.
On trouve encore la chapelle de Saint-Pierre, récemment fondée par Hugues Galbert, tenue par messire Pierre Gallon.
Pour ces chapelles, le seigneur évêque institue, quand le cas se présente, des recteurs séculiers qui lui sont soumis de par son droit ordinaire.
Enfin, Reymond d’Huez fait célébrer chaque jour, dans cette église, à l’autel de Notre Dame de la Joie, une messe chantée par les membres du prieuré qui reçoivent une distribution annuelle de 36 florins, mais il n’y a pas d’autres revenus fixés car il ne s’en trouve pas de francalleu ; toutefois, Reymond règle lui-même les honoraires des membres du prieuré comme il le doit.
(Après le rapport du curé sur l’église d’Oulles,) le mardi 10 juin, le seigneur évêque avec sa suite quitta le Bourg de Saint Laurent du lac pour Ornon.

Oulles
Le lundi 9 juin 1410 (étant au prieuré de Saint Laurent du Lac),l’église d’Oulles fut visitée par le rapport de son curé et de l’accensator ; elle est bien arrangée étant donné les faibles ressources de la paroisse 20 feux (soit environ 95 personnes).

Ornon
Le mardi, 10 juin, le seigneur évêque avec sa suite, s’éloigna de cette bourgade de Saint-Laurent du Lac et se rendit à l’ église d’Ornon où il arriva dans la matinée où il fut accueilli pour la visite par messire Jacques Odon curé de cette église. Il fit alors la visite de l’église paroissiale d’Ornon, élevée en l’honneur de Saint Martin et n’y trouva aucun défaut, sinon l’absence d’un Effusier.
Il prit là le repas de midi, délégua messire Jean Vieux, chapelain, pour visiter l’église paroissiale de Villard Aymond, et l’aprés-midi, s’en alla passer la nuit à Villard Raymond.

Villard Eymond (Villard-Notre-dame)
Le 11 juin 1410
(de la paroisse d’Ornon qu’il visitait le mardi 10, après le repas de midi, MGR) commit à Jean vieux, son chapelain, la visite de l’église paroissiale de Villard Aymond.
Ce mercredi 11 juin, messire Jean Vieux, chapelain et commissaire, fit la visite de l’église paroissiale de Villard-Aymond dont est curé messire Michel Combe, en présence de ce curé et de plusieurs autres paroissiens de ce lieu. Il trouva le Corps du Christ, le saint-chrême, l’huile des catéchumènes et celle des malades en bon état, propres, convenables et assez déc???? ; l’autel est en bon état, propre et convenable, proprement et bien muni de longes et autres objets nécessaires. Il y a de plus, ici, plusieurs reliques, mais le curé ignore de quels saints, à l’exception de saint Hughes et de la bienheureuse vierge Marie patronne de ce lieu. La Custode, où l’on garde le Corps du Christ est très belle, propre et digne, et lorsqu’un malade habite près de l’église, le curé comme il le rapporte, ou le vicaire qu’il envoie, portent le Corps du Christ dans cette custode, mais si le malade est éloigné de l’église paroissiale, on se sert d’un petit calice qui se trouve ici. Les fonts baptismaux sont en bon état et propres. Par contre, il manque un effusier et un psautier particulièrement nécessaires ici. Le clocher est le chœur sont en bon état, toutefois, une partie de la toiture de la nef manque, mais le curé affirme qu’il l’a donnée lui-même à prix fait à quelques charpentier de la paroisse qui doivent la réparer et la recouvrir d’ici la fête de Saint-Jean.
Dans cette église de Villard-Aymond, il y a une chapelle fondée en l’honneur de saint Christophe par messire Hughes Galon, autrefois chapelain, dont est recteur messire Pierre Galon, institué par le seigneur évêque ; elle est dotée de 16 florins par an sur certains biens dans la mistralie de Saint Laurent du Lac, de la mouvance du fief delphinal, pour lesquels il a le consentement de notre seigneur le Dauphin, et sur d’autres biens et propriétés situés à Villard-Aymond. Elle possède missel, calice, et tout le nécessaire : on y célèbre trois messes chaque semaine.

Villard-Reymond.
Le 11 juin 1410
(Venant d’Ornon, d’où il a envoyé messire Jean Vieux faire la visite de l’église de Villar-Eymond)
Mgr partit dans l’après-midi pour aller passer la nuit à Villard-Reymond.
Le Mercredi 11 juin, le seigneur évêque, grâce aux arrangements passés entre les hommes et habitants de ce lieu et messire Michel Combe, curé de Villard-Eymond, arrangements dont Antoine Actuheri, notaire public, reçut le document officiel, procéda à la consécration de la chapelle et de l’autel de Villar Reymond et de son cimetière.
Ce cimetière entoure la chapelle, à savoir : du côté de la grand porte, de la chapelle jusqu’au chemin public et du côté du couchant ; jouxtant la propriété de Galet fils de Galet et de son frère du côté de bise, sur deux pieds le long de la chapelle ; sur trois pieds de côté du levant, c’est à dire du côté de la maison de la chapelle et de son enclos ; enfin, du côté du vent, depuis la petite porte de la chapelle jusqu’à la terre de Domenget Mounerit sur cinq pieds.
Le seigneur évêque délégua au curé la bénédiction des fonts baptismaux et, reprenant sa route vers Valbonnais, arriva à l’église paroissiale de Chantelouve.

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