Les enfants du colporteur
Modérateur : Valérie
fFeurs
Morgane, la construction de couronnes en perles est simple et astucieuse.
Il existe une machine rustique pour l'élaboration de ces objets.
Il faut utiliser un fil de fer bien fin et souple pour enfiler les perles de toutes les couleurs.
Cela permet de donner les formes de feuilles, fleurs, croix, etc....
Je poursuis mon enquête pour trouver les fournitures.
Je pourrai ainsi vous faire une démonstration.
Enfin, si vous avez envie.
Aubergère.
Il existe une machine rustique pour l'élaboration de ces objets.
Il faut utiliser un fil de fer bien fin et souple pour enfiler les perles de toutes les couleurs.
Cela permet de donner les formes de feuilles, fleurs, croix, etc....
Je poursuis mon enquête pour trouver les fournitures.
Je pourrai ainsi vous faire une démonstration.
Enfin, si vous avez envie.
Aubergère.
Chouette Aubergère
Une belle observation !
Aussi, je m'empresse de corriger
Mea culpa.
Une belle observation !
Aussi, je m'empresse de corriger
Mea culpa.
Modifié en dernier par nanuk le 22 mars 2007, 12:42, modifié 1 fois.
Nanuk :
Moi je guette, à l'affût dans votre forum...
Je souhaite vous aider à améliorer votre orthographe !
Toujours très amicalement, votre ami l'ours polaire.
Moi je guette, à l'affût dans votre forum...
Je souhaite vous aider à améliorer votre orthographe !
Toujours très amicalement, votre ami l'ours polaire.
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- Enregistré le : 04 nov. 2004, 22:29
Brandon n'ayant pas encore le droit d'écrire dans le forum, je poste son compte-rendu.
Monsieur Ponce
Quand Mr. Ponce est arrivé, avec une grosse boîte en bois, son harmonica, il nous a joué un morceau. C’était très joli. Ensuite nous lui avons posé beaucoup de questions sur l’école, sur les colporteurs et sur la vie d’autrefois. Il nous a répondu. Puis Valérie a apporté deux couronnes en perles. Quand Mr. Ponce nous a dit ce que les colporteurs portaient (laine, coton et aiguille) il a ouvert la boîte. Il y a trois étages. A la fin, il nous a joué à nouveau de son harmonica.
Monsieur Ponce
Quand Mr. Ponce est arrivé, avec une grosse boîte en bois, son harmonica, il nous a joué un morceau. C’était très joli. Ensuite nous lui avons posé beaucoup de questions sur l’école, sur les colporteurs et sur la vie d’autrefois. Il nous a répondu. Puis Valérie a apporté deux couronnes en perles. Quand Mr. Ponce nous a dit ce que les colporteurs portaient (laine, coton et aiguille) il a ouvert la boîte. Il y a trois étages. A la fin, il nous a joué à nouveau de son harmonica.
Modifié en dernier par Jean-François le 01 avr. 2007, 12:04, modifié 1 fois.
Vendredi 23 février, nous sommes allés au musée Chazal Lento.
Deux dames nous ont accueuillies: Cathy et la mamie à Pauline.
Nous voulions des reseignement sur la vie d'autrefois et les colporteurs.
Derrière une grande vitre, deux vieilles personnes (pantins) parlaient patois chantaient puis expliquaient la vie dans la seule pièce d'habitation.
Deux dames nous ont accueuillies: Cathy et la mamie à Pauline.
Nous voulions des reseignement sur la vie d'autrefois et les colporteurs.
Derrière une grande vitre, deux vieilles personnes (pantins) parlaient patois chantaient puis expliquaient la vie dans la seule pièce d'habitation.
Camille,
1) cueillir, accueillir sont des mots difficiles : eu est transfomé en ue
2) N'y a-t-il que des filles dans ta classe ? Tu écris : nous ont accueillies. Autrefois, il y avait des écoles de filles et des écoles de garçons...
Est-ce encore vrai aujourd'hui ?
Et oui en orthographe, un seul garçon suffit pour que le groupe soit masculin pluriel. Donc écris : elles nous ont accueillis
3) Tu parles bien français, donc écris : la mamie de Pauline
Bonnes corrections Camille !
Aubergère,
Bravo pour ta correction... Tu as tout retenu : comment éditer un message, le modifier, etc.
1) cueillir, accueillir sont des mots difficiles : eu est transfomé en ue
2) N'y a-t-il que des filles dans ta classe ? Tu écris : nous ont accueillies. Autrefois, il y avait des écoles de filles et des écoles de garçons...
Est-ce encore vrai aujourd'hui ?
Et oui en orthographe, un seul garçon suffit pour que le groupe soit masculin pluriel. Donc écris : elles nous ont accueillis
3) Tu parles bien français, donc écris : la mamie de Pauline
Bonnes corrections Camille !
Aubergère,
Bravo pour ta correction... Tu as tout retenu : comment éditer un message, le modifier, etc.
Nanuk :
Moi je guette, à l'affût dans votre forum...
Je souhaite vous aider à améliorer votre orthographe !
Toujours très amicalement, votre ami l'ours polaire.
Moi je guette, à l'affût dans votre forum...
Je souhaite vous aider à améliorer votre orthographe !
Toujours très amicalement, votre ami l'ours polaire.
Rex vient d'un feuilleton américain.
Ce nom n'existait pas en 1907.
Le premier nom de chien qui me vient à l'esprit, c'est "Taillot"...
"Taillot" ou "Dick".
Taillot, c'est plus un nom de chien de chasse alors que Dick, c'est plus court. Y'a "Médor" aussi...
J'ai eu aussi une chienne qui s'appelait "Mirka", "Florette"...
Ce nom n'existait pas en 1907.
Le premier nom de chien qui me vient à l'esprit, c'est "Taillot"...
"Taillot" ou "Dick".
Taillot, c'est plus un nom de chien de chasse alors que Dick, c'est plus court. Y'a "Médor" aussi...
J'ai eu aussi une chienne qui s'appelait "Mirka", "Florette"...
Re: Mulet
Pour le mulet, Aubergère a raison.
Le mulet, c'était l'animal indispensable, le plus courant...
Parce qu'il était certainement le moins cher à l'achat.
Il y avait les maquignons : des gens qui passaient dans les fermes, achetaient et vendaient les animaux.
A l'époque, il y avait aussi les foires, les foires à bestiaux.
Il y en avait une au Freney mais je ne souviens plus de la date, en septembre je crois.
Il faudrait demander la date à Marie-Louise. Elle doit savoir.
D'ailleurs, il y avait une bascule au Freney pour peser les animaux.
Elle était sur le parking, avant l'hôtel du Cassini qui était le Café du Centre à l'époque, en face du Grand-Louis.
Plus tard, mon père a eu un mulet qui s'appelait "Fallet". Il a eu une drôle d'histoire car il a été réquisitionné par les Allemands pour aller en Italie...avec mon père d'ailleurs... Le mulet n'est jamais revenu...
Le mulet, c'était l'animal indispensable, le plus courant...
Parce qu'il était certainement le moins cher à l'achat.
Il y avait les maquignons : des gens qui passaient dans les fermes, achetaient et vendaient les animaux.
A l'époque, il y avait aussi les foires, les foires à bestiaux.
Il y en avait une au Freney mais je ne souviens plus de la date, en septembre je crois.
Il faudrait demander la date à Marie-Louise. Elle doit savoir.
D'ailleurs, il y avait une bascule au Freney pour peser les animaux.
Elle était sur le parking, avant l'hôtel du Cassini qui était le Café du Centre à l'époque, en face du Grand-Louis.
Plus tard, mon père a eu un mulet qui s'appelait "Fallet". Il a eu une drôle d'histoire car il a été réquisitionné par les Allemands pour aller en Italie...avec mon père d'ailleurs... Le mulet n'est jamais revenu...
- Eloïse-maison
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accouchement
Les dames accouchaient à la maison.
Quand la future maman sentait arriver les douleurs , elle envoyait son mari ou ses enfants chercher la sage-femme.
Cette dame arrivait et faisait bouillir de l'eau sur le fourneau et sortait de la garde-robe une pile de torchons pour laver le bébé et le réchauffer.
Le plus facile pour cette dame était de placer la maman sur la table de la cuisine, bien au jour.
Elle était spécialiste et pratiquait l'accouchement chez toutes les familles.
On avait bien confiance en elle.
Les voisines étaient là pour aider aussi.
Le papa attendait dehors ou dans la pièce d'à côté, les enfants aussi.
C'était affaire de femmes.
Ils n'avaient le droit de rentrer, seulement quand on entendait les pleurs du bébé.
Le curé arrivait dans les heures suivantes pour baptiser l'enfant.
Voilà encore une période de la vie très forte.
A bientôt.
Aubergère.
Quand la future maman sentait arriver les douleurs , elle envoyait son mari ou ses enfants chercher la sage-femme.
Cette dame arrivait et faisait bouillir de l'eau sur le fourneau et sortait de la garde-robe une pile de torchons pour laver le bébé et le réchauffer.
Le plus facile pour cette dame était de placer la maman sur la table de la cuisine, bien au jour.
Elle était spécialiste et pratiquait l'accouchement chez toutes les familles.
On avait bien confiance en elle.
Les voisines étaient là pour aider aussi.
Le papa attendait dehors ou dans la pièce d'à côté, les enfants aussi.
C'était affaire de femmes.
Ils n'avaient le droit de rentrer, seulement quand on entendait les pleurs du bébé.
Le curé arrivait dans les heures suivantes pour baptiser l'enfant.
Voilà encore une période de la vie très forte.
A bientôt.
Aubergère.
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Voici un extrait du livre apporté par Denise sur les Rites et les Croyances Populaires en Oisans, collection du Patrimoine d'Huez et de l'Oisans
A la fin du XIXe siècle, un couple avec plus de 10 enfants n'était pas une exception.
On ne donnait pas la même importance sociale aux deux sexes.
Van Gennep raconte : Un paysan montagnard me disait un jour avec regret qu'il n'avait qu'un enfant en me montrant son petit garçon ; il avait en outre huit filles, mais elles ne comptaient pas.
D'ailleurs, dans le langage courant, le mot "enfant" ne s'appliquait souvent qu'aux garçons.
La femme enceinte respectait certaines précautions élémentaires : ne pas faire de gros travaux, ne pas faire la lessive accroupie, ne pas boire d'alcool.
En outre, elle adoptait des comportements plus irrationnels.
Par exemple, dans l'ensemble du massif de l'Oisans, il lui était déconseillé de se peigner car cela lui faisait lever les bras.
Elle ne devait pas monter à cheval sous peine d'avoir un enfant ayant une joue plus grosse que l'autre à la naissance (Vaujany).
Pour écarter les maléfices, la femme enceinte portait autour du cou un scapulaire fait de deux petites pièces d'étoffés bénies, l'une représentant la Vierge à l'enfant et l'autre saint Simon.
Peu avant l'accouchement, afin de rendre la délivrance plus facile, il était recommandé de faire couler quelques gouttes de cire de la chandelle bénie de la Chandeleur sur le ventre de la future mère.
Celle-ci accouchait dans son lit, aidée par une sage-femme.
La croyance populaire interdisait aux femmes qui allaitaient, de consommer certains mets : les carottes jaunes (Vaujany), la rhinanthe ou "caille-lait" (Huez) ou encore les racines de tussilage (Bourg d'Oisans).
scapulaire : objet de dévotion que les femmes s'attachaient autour du cou pour écarter les maléfices.
A la fin du XIXe siècle, un couple avec plus de 10 enfants n'était pas une exception.
On ne donnait pas la même importance sociale aux deux sexes.
Van Gennep raconte : Un paysan montagnard me disait un jour avec regret qu'il n'avait qu'un enfant en me montrant son petit garçon ; il avait en outre huit filles, mais elles ne comptaient pas.
D'ailleurs, dans le langage courant, le mot "enfant" ne s'appliquait souvent qu'aux garçons.
La femme enceinte respectait certaines précautions élémentaires : ne pas faire de gros travaux, ne pas faire la lessive accroupie, ne pas boire d'alcool.
En outre, elle adoptait des comportements plus irrationnels.
Par exemple, dans l'ensemble du massif de l'Oisans, il lui était déconseillé de se peigner car cela lui faisait lever les bras.
Elle ne devait pas monter à cheval sous peine d'avoir un enfant ayant une joue plus grosse que l'autre à la naissance (Vaujany).
Pour écarter les maléfices, la femme enceinte portait autour du cou un scapulaire fait de deux petites pièces d'étoffés bénies, l'une représentant la Vierge à l'enfant et l'autre saint Simon.
Peu avant l'accouchement, afin de rendre la délivrance plus facile, il était recommandé de faire couler quelques gouttes de cire de la chandelle bénie de la Chandeleur sur le ventre de la future mère.
Celle-ci accouchait dans son lit, aidée par une sage-femme.
La croyance populaire interdisait aux femmes qui allaitaient, de consommer certains mets : les carottes jaunes (Vaujany), la rhinanthe ou "caille-lait" (Huez) ou encore les racines de tussilage (Bourg d'Oisans).
scapulaire : objet de dévotion que les femmes s'attachaient autour du cou pour écarter les maléfices.