Maxime, jardinier passionné de permaculture, est venu pour préparer notre jardin prêté par Louisette P. qui habite le Bourg d’Oisans.
En permaculture, il faut : * protéger la nature * protéger les humains * partager les surplus.
Au printemps, la lumière fait pousser rapidement les herbes inutiles. C’est la photosynthèse.
Pour couper la lumière aux plantes, nous avons apporté des copeaux BRF, des branches de frênes broyées par Arnaud F, le papa d’Olivia S.
Nous avons récupéré deux grandes bâches qui protégeaient les pylônes ou les canons à neige aux Deux-Alpes. Nous continuons à chercher d’autres bâches.
Dans deux mois (deux lunes = 2×28 jours), ces plantes seront mortes.
Elles auront blanchi. Elles donneront de l’engrais et nous pourrons planter.
Ce jardin a déjà une histoire. Il y a déjà des framboisiers,de la rhubarbe, de la vigne et des ronciers pour les mûres.
Nous avons préparé quatre planches de 75 cm. Entre chaque planche, on laisse 45 cm pour passer sur un chemin.
Nous avons fait 4 groupes de cinq : * Ben E, Björn N, Shayan, Cooper T et Matis * Anna H, Margaux, Calie, Janis et Mia. * Olivia S, Heather F, Ella L, Kate A et Capris A. * William R Daniel N Hunter E Alex A Michael T
Dans Images-Mémoires, nous proposerons de poser notre regard là où nous vivons. Nous réaliserons les cartes postales du XXIème siècle et redonnerons à celles-ci leur pleine finalité : – objet de correspondance – objet mémoriel – objet qui fait voyager l’image vernaculaire d’un lieu. A ces titres, les cartes postales illustrent un des nombreux usages de la photographie apparus rapidement après son invention et constituent une source importante de documents iconiques dans leurs dimensions historique et artistique. Images-Mémoires se propose de poursuivre sous d’autres formes certaines pistes amorcées lors de la création de l’Atlas des cours et des ailleurs.
Alexis Bérar auteur-photographe
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Le Freney d’Oisans, 26 mai 2023 Soirée ‟papillons de nuit” A la découverte d’un patrimoine méconnu
Après les enfants de l’école, ce fut au tour des habitants de venir découvrir le monde des petites bêtes. Contrariée par une météo incertaine, la nocturne papillons, programmée vers l’espace jeu/jardin, sous l’école, fut déplacée à la salle des fêtes. Une petite exposition de cadres, comme ci-dessous, permit un bon début de discussion avec la trentaine de personnes présentes.
Et à la nuit tombante, la vraie nocturne commença.
Voici quelques renseignements sur les hétérocères.
Les prospections diurnes se font avec un filet. Pour les nocturnes, différents systèmes lumineux sont utilisés (voir photos).
Si l’inventaire est jumelé avec une animation, une lampe UV avec vapeur de mercure est utilisée, pour permettre aux participants de voir les bestioles. L’autre système est à base de LED, mais est plus réservé aux inventaires scientifiques, les papillons n’étant visibles qu’à la frontale. La disparition de la microfaune nous oblige à changer nos méthodes. Il y a seulement une vingtaine d’années, la capture et l’étalage des bêtes récoltées était courante. A part quelques individus qui continuent à massacrer les papillons pour les mettre en boites pour échanges, donations et même ventes, (affaire de braconnage dans divers départements du nord des Alpes), la plupart des lépidoptéristes utilisent la photo quand cela permet la détermination. Voici quelques termes utilisés par les spécialistes des insectes. Papillon de jour / papillon de nuit : un classement simple pour le public (vous !) mais qui n’a aucune réalité scientifique.
Entomologiste : spécialiste des insectes.
Lépidoptériste : spécialiste des papillons. L’ordre des lépidoptères est l’ensemble des papillons. Association de lépidos (écailles) et pteron (ailes).
Rhopalocères : les vrais papillons de jour. L’antenne est en forme de massue.
Hétérocères : tous les autres papillons, volant aussi bien de jour que de nuit. Avec les antennes ayant des formes différentes.
Imago : c’est le terme scientifique pour l’adulte.
Larve : chez le papillon, ce sera la chenille.
Chrysalide : phase d’attente plus ou moins longue en fonction de l’espèce, qui correspond à la dernière mue de la chenille.
Apex : partie de l’aile la plus éloignée du thorax.
Aire basale : partie de l’aile la plus proche du thorax.
Côte ou bord costal : bord avant de l’aile.
Univoltin : une génération par an. Bivoltin = 2, trivoltin = 3, etc.
Génitalias : structure sexuelle qui permet la détermination la plus précise de l’individu.
Thanatose : du grec ancien ‟thanatos” qui signifie mort. Simulacre de mort pour échapper à un prédateur (catalepsie), et l’insecte repart au bout d’un moment !
Eurasiatique : zone comprenant l’Europe, l’Asie (une ligne depuis la Turquie, nord Himalaya et Corée) et le nord de l’Afrique.
Paléarctique : zone située au nord d’une ligne allant en gros de la Mauritanie au Japon.
Polyphage : qui accepte un grand nombre de nourritures diverses.
Euryèce : du grec ‟eurus” qui veut dire large, et ‟oikos” qui signifie lieu d’habitation. C’est-à-dire qui peut coloniser un grand nombre de milieux !
Et plein d’autres noms que vous découvrirez !
En France, plus de 5500 espèces d’hétérocères, réparties en un peu moins de 100 familles. Ce sera moins de 300 espèces de rhopalocères, pour 5 familles.
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La présence d’un papillon sur un site est souvent liée à la plante qu’il va butiner ou qui sera la nourriture de ses chenilles. Au fil de mes prospections et/ou animations, la photo est un bon moyen de faire une collection sans avoir à tuer la bestiole (laissons cela aux scientifiques !). Pour plus d’info, les sites lepinet.fr ou lepiforum.de me sont bien utiles. La grande et triste constatation, c’est la disparition importante de l’entomofaune que l’on constate depuis pas mal d’années. Pesticides divers, malheureusement autorisés, pollutions lumineuses, agriculture extensive, abandon des haies, etc. C’est ici que prend tout l’intérêt des trames vertes, bleues ou noires, et peut-être une évolution de notre façon de vivre ! Mais face aux différents lobbyings, et avec quelques dirigeants corrompus, ce n’est pas gagné !
Et voici quelques espèces de la journée et de la soirée. Quelques photos !
La liste Le nom scientifique est suivi du nom du premier descripteur, avec l’année de la description. Pour les noms communs (vernaculaires), il n’y a rien d’établi, et vous pouvez les trouver sous d’autres noms, en fonction des ouvrages consultés.
