• samedi 01 juin 2013

fourmi8

Soudain, l’oiseau de fer surgit derrière nous ! Je reconnus
dans l’avion l’homme avec ses lunettes et sa barbe,
accompagné du drôle de bonhomme qui voulait attraper Coco.
Les drôles d’hélices de l’oiseau de fer firent dévier notre
monture qui perdit l’équilibre, nous nous accrochions fortement
aux plumes du toucan. Coco dans sa tentative d’atterrir sur l’un
des plus hauts arbres de la forêt évita de justesse les hélices
du bruyant oiseau. Par chance nous réussîmes à nous
cramponner avec nos griffes tarsales et nos éperons. Nous
étions toujours sur le dos de Coco.
– Tout le monde va bien ? demandais- je.
– J’ai eu peur, avoua Elitredelait, mais tout va bien maintenant.
– Merci les enfants, vous m’avez sauvé la vie.
– Mais de rien, votre altesse, nous avons fait tout notre possible
pour vous retrouver, et Elitredelait m’a bien aidée.
Coco se posa par terre et nous laissa descendre. Ça faisait
du bien de retrouver la chaleur de la jungle.
– Merci Coco, au revoir et à bientôt.
– Allo Elie, dépêche-toi maintenant on doit retrouver la
fourmilière !!!! dis-je en m’enfonçant dans les hautes herbes.
– Un quart d’heure plus tard nous commencions à avoir chaud
par ce jour de printemps. Vivement que nous retrouvions la
fourmilière…
Puis nous entendîmes des bruits derrière nous, et là….nous
vîmes Edoir, le tamanoir, surgir en trombe des fougères. Nous
nous précipitâmes dans le premier trou venu ! Nous
commencions à peine à nous sentir en sécurité, quand nous
fûmes assaillies et rejetées par les fourmis NOIRES !!!
Je les suppliai de nous laisser entrer, mais elles refusèrent. Le
seul moyen de survivre était de se cacher. Alors vite j’entraînai
Elie et notre reine dans un trou un serpent nous rejeta à son
tour. Soudain une voix familière m’interpella. Cette voix était
celle d’Ursule la tarentule qui nous pressa de nous dissimuler
dans son trou … .son trou était assez grand, on apercevait
plusieurs galeries malgré le noir d’encre qui régnait partout. Je
vis les yeux d’Ursule qui luisaient dans le noir. J’avais un peu
peur, Elie se colla à moi et me demanda :
– C’est quand qu’on sort ?
Quand le tamanoir fut parti nous remerciâmes Ursule et nous
reprîmes notre chemin. Quelques minutes plus tard, nous
arrivions enfin. Et c’est avec des hurlements de joie que tous
nos frères et soeurs nous accueillirent:
– Vive Elie et Mandibulledesavon, vive la reine !!!
Et c’est ainsi que la reine fit naître des petites larves et que la
vie reprit son cours.

fourmi7
Classe de l’Alpe d’Huez – Lilie

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