Tag-Archive for ◊ Fred Bernard ◊

• samedi 08 juin 2013

fourmiB1

Coco se pose. Nous ne savons pas où nous sommes, nous
marchons depuis des heures, et, soudain nous entendons un
bruit, un bruit de craquement, derrière les buissons et quelques
instants plus tard, il en sort comme par miracle un chien !
– « Ah mais on le connait ! C’est le chien d’la cabane ! » s’écrie
Elytre de lait.
– Çà y est on a une piste ! mais une piste qui ne parle pas
correctement ! comme me le fait remarquer Ely en riant.
Notre reine s’esclaffe aussi. Nous ne comprenons pas le chien,
il essaye de parler mais rien n’y fait. Alors nous montons sur
son dos et nous partons dans la forêt…
Cela fait un moment que notre reine nous prend le chou!
Comme elle n’est jamais sortie, elle pose des questions sur tout
et n’importe quoi ! J’ai le cerveau qui va exploser, c’est notre
reine mais quand même !
Un peu plus loin, nous rencontrons une fourmi noire qui nous
conseille de courir, et vite, parce qu’il y a un mur de fer à mille
fourmis plus loin! Nous commençons à paniquer en pensant à
notre fourmilière chérie! Les fourmis sont tristes et notre reine
a la larme à l’oeil…
Nous marchons depuis un moment et là, nous voyons Pépé
le perroquet.
Nous allons lui demander s’il n’a pas vu notre fourmilière ; il
répond que non… Oh! Désespoir… mais il nous apprend qu’il a
rencontré une vieille fourmi rouge qui lui a dit les paroles
suivantes :
– « Des Indiens blancs sont venus, ils nous ont surpris! Ils ont
construit des murs de fer et nous sommes partis. Nous partons
nous installer plus loin dans la forêt, vers le lac! »
Notre reine se met alors à hurler :
– « MERCI ! Merci beaucoup mon petit Pépé ! »
Ely et moi, nous nous regardons désespérés. Si elle hurle
comme ça à chaque fois, on n’est pas sortis de l’auberge !
Nous arrivons près d’un lac magnifique que des libellules de fer
survolent. Mais sans avoir parlé, nous pensons tous que
chercher la fourmilière, c’est comme chercher une aiguille dans
une botte de foin. Le lac est immense. Nous sommes de
nouveau désespérés. Nous commençons une nouvelle enquête
: nous interrogeons des animaux bizarres, nous avançons
lentement mais sûrement!
Un peu plus loin, nous croisons une ouvrière qui est très
contente de nous revoir et elle nous conduit à la fourmilière.
Toute la colonie est contente de nous retrouver et c’est
réciproque! La colonie organise une grande, grande fête! Tout
le monde est content et tout va bien.
– « Vive les problèmes ! s’écrie le plus jeune des enfants.
– Ah, ces gosses ! »

fourmiB2
6eB – Collège des 6 Vallées
Tania, Chloé F., Bastien B., Thomas C.

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• vendredi 07 juin 2013

fourmiMdL1
Nous rentrons tranquillement à notre fourmilière, heureux de ramener
notre reine.
Mais sur le chemin, oh surprise ! … quelques arbres sont à terre, des
branchages nous bloquent la route. Nous nous frayons un passage jusqu’à
notre fourmilière. Quelle catastrophe !
Mais qui a écrasé notre fourmilière ? La reine panique et me demande qui
a bien pu faire ça.
Des mantes religieuses, du centre médi-insectes, transportent les
fourmis blessées, sur des brancards en feuilles de bananier.
Dans le brouhaha général une fourmi un peu assommée arrive et
nous dit :
– On a entendu un bruit étrange, comme une abeille géante, puis
un gros craquement. Tout à coup, le ciel nous est tombé sur la
tête !
Elie me dit alors :
– « On a une nouvelle affaire sur les pattes ! Qui pourrait nous
aider ?… Je sais , crie Elie , je me souviens d’ un vieux pote de
maternelle qui rêvait de résoudre une enquête. C’est un mille pattes
stylé, à la mode casquette retournée, baskets en cocotier. Il s’appelle
Schtrouvtout et vit dans une souche de baobab, au pied du volcan ».
– Bien joué Elie, suivez-moi ! Allons-y en coccinelles !
Quelques minutes plus tard… Nous voilà arrivés.
Schrouvtout ouvre la porte mais ne nous reconnaît pas.
– C’est moi Elie. Tu te rappelles de moi, à la maternelle ?
– Mon vieil ami, te revoilà !
– Un jour tu es parti de l’école et ensuite je ne t’ai plus jamais revu. Tu te
souviens quand tu m’as dit que tu rêvais de faire une enquête ? Notre
fourmilière a été écrasée. Peux-tu nous aider à retrouver le coupable ?
– Formidable ! Nous allons devoir faire une enquête ! s’exclame
Schtrouvtout.
Elie me chuchote : « On le savait déjà… »
Quand nous arrivons à la fourmilière, Schtrouvtout regarde dans son
télescope en bambou et il voit une empreinte de pied. Il ne sait
absolument pas à qui elle peut appartenir.
Nous entendons encore une fois le bruit bizarre, suivi d’un craquement.
Nous nous rapprochons, mais ça ne ressemble pas du tout à une abeille,
mais ça fait le même bruit.
Ça a des dents de crocodile et ça coupe tous les arbres.
– C’est quoi ces machins ? demande Schtrouvtout.
– Je n’sais pas, répond Elie.
– Tu vas arrêter avec tes « je n’sais pas » !
– Oui, d’accord…
– Voilà les coupables ! dit fièrement Schtrouvtout.
Nous rentrons à la fourmilière prévenir tout le monde et concocter un
plan. La reine propose une idée :
– « Appelons tous les animaux de la forêt et faisons fuir les Indiens
blancs.
Dans la nuit…
– Tous les animaux sont rassemblés ? dit la reine. Personne ne manque à
l’appel ? Alors c’est parti ! »
Ursule la tarentule tisse un message de menace sur sa toile: « partez ou
le malheur s’abattra sur vous ! » Apollon le papillon dit à ses petites
chenilles adorées d’aller piquer les Indiens blancs et pendant ce temps, il
va aspirer le gasoil des machines aux dents de crocodiles et le remplacer
par de la vase. Eric le porc-épic entre dans une tente et se cache dans une
taie d’oreiller. Gégé le perroquet dit, pour faire peur aux Indiens blancs :
– « Cette forêt est hantée, partez ou vous subirez la malédiction !
– Qui a dit ça ? dit l’un des hommes blancs.
– Qui a dit ça ? répète Gégé.
L’homme réveille son ami d’à côté.
– Il y a un fantôme dans la forêt ! dit- il apeuré.
– Il y a un fantôme dans la forêt ! reprend le perroquet.
– Mais, mais…tu…tu…as raison. Quittons ce pays de fous ! »
Là-dessus ils montent sur le 4×4 et partent en hurlant de peur, la tête
dans le guidon.
Gaspard le léopard rugit de toutes ses forces.
Edouard le tamanoir bombarde les tentes de pierres.
Les orangs-outans leur jettent des sangsues au visage.
Terrorisés, les Indiens blancs prennent leurs jambes à leur cou en hurlant
de peur et en se couvrant la tête. Au passage, ils découvrent le message
d’Ursule et ils courent encore plus vite.
– Ces Indiens blancs sont vraiment dingos ! dit Shtrouvtout en riant.
Il rentre avec nous heureux d’avoir résolu une enquête.
Une fois la fourmilière reconstruite, nous organisons une grande fête.
A la fin de la soirée, Shtrouvtout nous fait une petite démonstration de
claquettes sur un rythme endiablé.

fourmiMdL2
Les 13 élèves de cycle 3 de la classe unique de Mont de Lans village

• jeudi 06 juin 2013

fourmiB1
Élie pense que le toucan se fatigue et se déshydrate. Je dis à
Coco : « tu peux te reposer et nous continuerons seules ».
L’oiseau descend près d’un lac.
Les trois aventurières que nous sommes prenons la route de
notre fourmilière. Nous parcourons un très long chemin pour
parvenir jusqu’à elle.
A notre arrivée, morts de fatigue, nous voyons que notre
domaine est dévasté par les fourmis noires. Notre pauvre reine
est choquée, effondrée et en panique :
«Je le savais que les fourmis noires allaient en profiter pour
attaquer la fourmilière !
Nous devons agir ! »
Élie nous propose d’aller voir Émir le tapir et de lui demander
de sauver notre terre.
Je lui dis qu’il gagnera un délicieux repas de fourmis noires
mais qu’il doit laisser les fourmis rouges en paix.
Émir hésite puis accepte.
Il nous suit jusque chez nous. Il dévore toutes les fourmis
noires, en un rien de temps il a le ventre plein et nous lui
disons merci. Il part.
En voyant notre domaine complètement détruit, nous décidons
d’aller chercher de l’aide auprès d’une autre fourmilière rouge.
Au loin, nous en apercevons une.
En arrivant, des gardes nous arrêtent. Nous leur expliquons que
nous voulons voir leur reine, et nous sommes escortés jusqu’à
elle. Je lui demande s’il serait possible de nous aider à
reconstruire notre fourmilière.
La reine accepte avec plaisir. Elle rassemble sa colonie et nous
partons.
Nous arrivons aux ruines de notre domaine. Un petit groupe
d’ouvrières nous aide durant quelques jours puis nous faisons
une grande fête pour les remercier.
Depuis, notre reine s’est remise à pondre pour repeupler notre
fourmilière.

fourmiB2
6eB – Collège des 6 Vallées
Romain, Gaëtan, Quentin, Anthony et Charles.

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