• mardi 03 juillet 2012

Prologue 

Il était une fois une école, dans un petit village de montagne appelé  Le Freney d’Oisans.
Elle comportait un petit nombre d’élèves dont je faisais partie.
Je me souviens d’une année qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.
Voici l’histoire extraordinaire que j’ai vécue.

En ce temps là, je fis ma rentrée dans une classe comportant neuf élèves : cinq filles et quatre garçons, tous du même âge à un an près et dont voici les prénoms : Julie, Anaïs, Juliette, Sarah et Diane pour les filles. Les garçons se nommaient Kévin, Philippe, Thomas et moi-même Alexandre.

 

Les années ont passé.

Je suis maintenant un vieil homme et mes souvenirs ne sont peut-être pas tous exacts mais j’espère que vous prendrez plaisir à lire mon histoire.

 

 

 

 

 Chapitre 1                 A l’école

Comme dans toutes les écoles, nous faisions des mathématiques, du vocabulaire, de la conjugaison, de la lecture (j’aimais bien cette dernière activité !), de l’histoire et de la géographie avec mille noms de pays à retenir et bien d’autres choses encore.

Cependant, je trouvais les heures longues à l’école et il m’arrivait de rêver.
Mon regard était aussi souvent attiré par ce qui se passait derrière les fenêtres.
Notre école, qui était bordée d’un ruisseau, se trouvait au milieu d’un grand terrain où poussaient de l’herbe et des arbres.
C’était très joli et agréable pour les récréations.

En gros, nous étions tranquilles pour jouer, crier et sauter dans tous les sens.

Notre maître, qui était sympathique, restait très strict avec la discipline.
Il me rappelait souvent à l’ordre.

 

Or un jour, le maître proposa une idée géniale :

– Et si nous faisions un jardin ?
– Nous apprendrions des choses sur les légumes, dit un élève. Comment ils poussent.
Comment ils se nourrissent et comment les cultiver.
– Qui est d’accord ? demanda le maître.

– J’apporterai des graines de pois, dit l’un d’entre nous.

– Moi, ma maman me donnera des graines de fleurs, cria une petite fille.

– J’apporterai des plants de salades, ajouta un autre.

– Il faut aussi des haricots.

– Moi, je ne sais pas faire un jardin, ronchonna Anaïs.
– J’ai une idée, sauta de joie Julie. Nous irons voir Georgina, vous savez la petite dame qui habite au bout du village, dans cette petite maison rigolote.

 

Après le maître, c’était Julie qu’on écoutait parce qu’elle était toujours sérieuse.
– C’est une sorcière ! s’exclama Diane, la plus jeune d’entre nous.
– On se calme ! hurla notre instituteur. Faire un jardin n’est pas forcément difficile.
Mais il y a la manière… Il nous faut des conseils de la part des gens qui ont de l’expérience.

Dans un premier temps, nous allons regarder la documentation que nous avons à l’école sur ce sujet. Ensuite vous ferez la même chose à la maison, vous demanderez aux parents qui ont un jardin de vous décrire comment ils procèdent. Demain nous serons mercredi ; peut-être que trois ou quatre d’entre vous pourraient rendre visite à Georgina.
Et c’est ainsi que les choses commencèrent.

 

 

On se mit d’accord sur les trois qui iraient voir Georgina : Julie, Sarah et moi. Cette perspective émoustilla ma curiosité car il y avait longtemps que j’avais envie mais que je n’osais pas entrer dans cette maison intrigante.

 

 

 

 

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