LE SAVIEZ VOUS ? LA FARANCHE DE SAINT-CHRISTOPHE-EN-OISANS.
En 1310 Saint-Christophe, considérée habituellement pour la commune la plus pauvre du pays d’Oisans, rachète au Dauphin toutes les banalités (moulins, artifices, fours et même les « favateries (fabrication des sabots, cordonnerie)») comportant perception de droits féodaux. En supprimant ces obligations fiscales gênantes les habitants possèdent dès lors tout dans la paroisse « exceptis quartis venationum chamossorum et hircorum, quas ad manum nostram retinemus < exception faite du droit de chasse des chamois et des chèvres qui ne sont pas concédés >», dit le Dauphin.
Extrait de : Le trafic en Dauphiné à la fin du Moyen Âge par Andrè Allix.
Image : Gravure d’une illustration de Victor Cassien, Album du Dauphiné, le pont du Diable, St-Christophe-en-Oisans