Maison Dussine, disparition de deux siècles d’histoire

ChaletDussineMAISON DUSSINE, DISPARITION DE DEUX SIÈCLES D’HISTOIRE
Le texte que je vous invite à lire vient en écho à cette première prise de position contre la décision adoptée par le Conseil Municipal de Venosc validant un projet de destruction d’une des dernières maisons de pierres encore debout sur le plateau de la station des Deux Alpes.
Le matin du 12 mai 2014, la maison séculaire a été « déconstruite » à grands coups de pelle mécanique.

Publié dans le bulletin No83 de l’association Coutumes et Traditions de l’Oisans, ce texte avait pour but de raconter l’histoire peu commune de cette maison de pierres et aussi l’espoir de changer la chronique d’une fin annoncée par appel d’offre et avis de démolition collé sur un mur décrépit.
Le texte original est raccourci de son dernier paragraphe où j’interpelle M. le Maire et le Conseil municipal sur les conséquences d’une décision irréversible.
La décision étant appliquée depuis une semaine, je souhaite partager avec vous l’histoire de cette vieille maison de pierres dernier vestige d’un passé révolu et aujourd’hui disparu.

Bonne lecture.
Ce texte n’engage que son auteur et rédacteur, Lionel Albertino, Président de l’Association Freneytique.

Sur le plateau de la station des Deux Alpes, du côté de la commune de Venosc, non loin du nouveau télésiège du Diable, se trouve une maison, une vieille maison à l’avenir incertain. On parle de démolition ou de « déconstruction »… On dit qu’elle est vieille, moche, qu’elle ne cadre plus dans une station à l’envergure européenne… Pourtant… cette maison cache un intéressant secret, où se mêlent histoire locale, découvertes médicales et crise démographique, le tout, sur fond d’opiniâtreté humaine.

Pour découvrir ce secret, il faut regarder cette maison au-delà de son aspect extérieur, au-delà de ces murs fissurés, maladroitement rafistolés au fil des ans, des siècles. Il faut oublier les grossiers cataplasmes de béton masquant gauchement l’empilement de moellons trop cubiques, effacer le tas de tôles ainsi que les planches pourries abandonnées et les molochs disgracieux… il faut regarder plus loin que la surface trouble d’un aujourd’hui maussade qui nous renvoie le reflet trompeur de notre époque, effaçant la réalité d’un lointain passé illustre que nous avons presque oublié.

S’il fallait donner un point de départ à notre histoire, il faudrait le situer aux XVIIe et XVIIIe siècles. La France d’avant 1750 est dans « Le Petit Âge Glaciaire », elle connaît un climat difficile, très capricieux avec des hivers rudes, des gelées tardives, de fortes pluies, des étés très ensoleillés, secs, et quelques sècheresses, qui trop souvent ruinent les récoltes, provoquant de terribles disettes[MF]. Partout en France, le petit peuple souffre : famines, épidémies, impôts, réquisitions arbitraires, corvées, guerre [MF][OC]… Dans les campagnes et sans doute plus encore dans les pays montagneux, la vie est plus difficile que jamais, avec de temps en temps une bouffée d’espoir.

En ces temps compliqués, le village de Venosc connaît déjà une croissance démographique difficile à contenir [CD][RV].
Venosc n’est pas un cas isolé, ce phénomène touche le royaume entier avec une amplitude plus ou moins forte en fonction de la période ou de la localité[DE][INED].
Un focus rapide sur les courbes démographiques et une interprétation purement mathématique des chiffres bruts démontrent que pour le mandement de l’Oisans, au XVIIIe siècle, la population augmente de 140 %. Pour la deuxième moitié de ce siècle, l’augmentation atteint 174 % malgré un fléchissement, en fin de siècle, dû à la Révolution et à des années de disette [RV][OA][CD].
Cette augmentation n’est pas uniforme pour tous les villages d’Oisans : les divers facteurs influençant les courbes démographiques sont trop complexes pour être tous abordés dans ce texte et cela nous écarterait du propos principal que nous souhaitons défendre ici. Nous nous contenterons de dire que certains villages voient, sur cette même période leur démographie progresser lentement, fortement, très fortement (avec une progression pouvant être supérieure à celle de Venosc), ou cas exceptionnel s’inverser et baisser, comme on peut le constater pour La Garde, qui, à partir de 1793, voit la tendance moyenne de sa courbe démographique baisser par paliers progressifs[CD].
À la fin du XVIIIe siècle, la courbe de la population de Venosc s’affole[RV][CD][OA].
La population de cette communauté, entre 1748 et 1796, montre une première poussée forte et progressive avec une augmentation de 211 % de la population [RV][CD][OA].
D’après ce constat, il est très difficile de faire une appréciation précise de la population du village en ce deuxième milieu du XVIIIe siècle. À cette époque, il n’existe pas encore de recensement rigoureux, ce dernier ne sera mis en place qu’après la Révolution. Les registres paroissiaux sont parfois mal tenus[OC].
Cependant, de nombreux indicateurs font apparaître qu’une concordance de quatre principaux facteurs est à l’origine de la poussée démographique du village, excluant, de par le fait, toute hypothèse d’immigration massive[DE] :
— Une légère modification du climat à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle favorise les récoltes, ce qui fera baisser les épidémies et la mortalité en général[DE][RV].
— Une relative prospérité de la France et de l’Oisans sous le règne de Louis XV (moins de guerres, moins d’imposition).
— Une amélioration et une meilleure formation dès 1772, par les Pères de la Charité (installés à Grenoble), des médecins et chirurgiens destinés à travailler dans les campagnes plus ou moins reculées[AG].
— Une baisse très marquée de la mortalité infantile consécutive à l’enseignement des nouvelles méthodes révolutionnaires pour l’époque, librement inspirées du travail d’Angélique Marguerite Le Boursier du Coudray et de sa poupée « enceinte », enseignement dont on retrouve une trace à Grenoble vers 1780 et 1790 pour la formation de 30 sages-femmes et de 51 jeunes gens par le docteur Héraud qui explique son engagement par cette phrase « …de tous les fléaux qui attaquent l’humanité, un des plus terribles est sans doute l’impéritie des femmes appelées sages-femmes à qui l’on confie l’existence d’une mère dans les douleurs de l’enfantement et celle de l’enfant qu’elle doit mettre au jour. Il arrive trop souvent de ces exemples affreux où ces deux victimes périssent à la fois…[AG][BIUM][ADSP]» On retrouve par le dépouillement des registres d’état civil, ces chiffres confirmés dans les rapports édités par l’Institut National d’Étude démographique[RV][INED].

DussineMaison
La démographie ne s’emballe donc pas parce qu’il y a plus de naissances, mais parce que les nourrissons meurent moins fréquemment, ainsi que les mères en couches, et parce que l’espérance de vie augmente avec une amélioration des conditions matérielles.
À partir de ce point chronologique, Venosc atteint un seuil critique provoquant un bouleversement radical, engendrant une modification et une évolution de son habitat permanent avec une dispersion, poussant les habitants de plus en plus haut sur le territoire de la commune. Nous savons, par les recherches de M. André Allix, que l’habitat temporaire en Oisans, dans certaines situations, était voué à devenir, ou redevenir, permanent lors des graves crises démographiques ou aux époques de surpopulation[OA].

En 1772, Venosc compte plus de 20 hameaux permanents disséminés autour du chef-lieu et éparpillés dans les montagnes alentour. La Danchère ; le groupe des Courtis (Courtil), Ballatin, les Ors ; La Ville ; Bourg-d’Arut ; Delà l’Eau (l’Alleau), sont les 5 hameaux les plus importants. Des hameaux permanents constitués de grappes caractéristiques de maisons accrochées les unes aux autres, sur les pentes plus ou moins raides, et étagées à diverses altitudes[CAS][OA].
Comme nous l’avons expliqué plus haut la poussée peut prendre plusieurs formes en Oisans.
Pour certains villages (Besse, Clavans, Ornon, Oulles, Vaujany…), cette augmentation est très rapide, mais elle décroît presque aussitôt (en à peine quelques mois ou années) et peut prendre alors un profil en dents-de-scie, le cycle se répétant sur plusieurs dizaines d’années. Dans ce cas le village parvient à contenir les habitants dans ses murs sans chercher d’autre solution que supporter les crises passagères[DE].
Dans d’autres cas, les plus courants en Oisans (Allemont, Huez, Le Freney-d’Oisans, Mont-de-Lans, Oz en Oisans, Auris…), la poussée est plus étalée, plus progressive, et le village n’atteindra son pic démographique qu’après plusieurs dizaines d’années, laissant alors une plus grande plage temporelle d’adaptation.
Dans le dernier cas, comme pour Saint-Christophe-en-Oisans et Venosc, l’augmentation de la population est très forte, très rapide. Une poussée trop importante pour que le village réussisse à l’absorber et à la digérer : des centaines de bouches supplémentaires à nourrir en à peine une décade. Une telle circonstance exceptionnelle peut bouleverser la configuration même du village.
Pour Venosc, le pic démographique apparaît à un moment où le village a déjà atteint un seuil critique de population. Sans signe de décroissance immédiate, difficile de contenir les habitants. Les maisons, les hameaux, ne sont alors plus assez grands pour les familles de plus en plus nombreuses. Les enfants, les frères, les sœurs, les oncles, les tantes, trop de monde à abriter, trop de bouches à nourrir, pas assez de terres arables, de jardins, de possibilités de subsistance autour des maisons qui forment le village permanent.
Quelques familles explosent et vont être poussées au-delà des limites du village et prendre, de façon définitive, possession d’un sol qui jusque-là n’avait connu que les troupeaux, les bergers et quelques membres de la famille durant l’été pendant les estives : l’Alp (orthographe de l’époque respectée).
Situé sur un plateau d’alpages, à plus de 1650 m d’altitude, ce hameau ressemblait à cette époque aux estives qui se caractérisent par un habitat dispersé de granges et de chalets trapus, montés de pierres sèches et bas de toit [OA][DO].
L’implantation et la configuration du hameau d’alpages épousaient peut-être, avant la crise démographique, la forme caractéristique d’un fer à cheval contournant parfaitement le marécage dont on exploitait la tourbe au XVIIIe siècle[DO] et qui deviendra, deux siècles plus tard, la place de Venosc. Cette forme si particulière, nous la retrouvons sur la première carte d’état-major éditée en 1853. Nous ferons remarquer que dès 1772, sur la carte de Cassini, le hameau de l’Alpe est inscrit sous le toponyme « Lart » (mot patois pour désigner « l’Alpe »), le nom étant légendé d’un petit symbole indiquant un « hameau sans église »[CAS].
Ces chalets d’estives, tels que celui de l’Arche, toujours visible sur le plateau, étaient occupés aux beaux jours[DO]. Ils devaient accueillir une partie de la famille et offrir les mêmes services que la maison permanente située plus bas dans le village[OA]. D’une architecture simple, voire rudimentaire, un toit de chaume ou d’essendoles (plus tard, il sera couvert d’ardoises), recouvrant quatre murs, montés de pierres sèches, formant un quadrilatère sans cloison pouvant accueillir hommes, femmes, enfants, et parfois vaches, mulet, cochons, poules, et aussi un (petit[OA]) fenil pour stocker un peu de fourrage et offrir un « couchage » les jours de surnombre[OA]…, une petite cave… Un habitat réduit au minimum ou à l’essentiel pour une vie passée le plus souvent à l’extérieur. Une vie austère se nourrissant de soleil et d’herbe fraiche.
Le bouleversement démographique va changer cette appréciation de la montagne, de ses alpages et de son habitat temporaire.

Sont-ce les augures d’un hiver plus clément, ou l’impérieuse nécessité de trouver une solution « temporaire » à cette surpopulation galopante dans le village : quelques familles vont faire le choix de monter vivre à l’Alp toute l’année, avec aussi, et sans doute, le secret espoir de revenir rapidement au village après la crise. Finalement la vie à Venosc paraît moins rude au moment du grand départ.
Il est très difficile d’établir une chronologie précise du mouvement de la population vers ses hauteurs, cela s’est-il passé en 1, 2, 3, 10 ans… qui le sait ? Tout semble commencer après 1785[DO]. Naturellement, dans un premier temps, il a fallu construire la maison, avant d’envisager de faire monter définitivement la famille. Peut-être qu’un chalet d’alpage était là, peut-être a-t-il servi de base de départ pour un agrandissement ou peut-être que ses pierres ont servi — économie de petit rien — à construire la nouvelle maison de famille.
Vivre sur le plateau toute l’année, à plus de 1600 m d’altitude, demande une organisation différente d’un départ pour une saison d’estive.
Comme pour chaque habitat permanent, c’est le bétail qui donne les contraintes incontournables de la construction. De lui dépend la grange (également appelée grenier ou fenil) qui, pour l’Alp, sera situé à l’étage de la maison. Du volume nécessaire de stockage seront déterminées les dimensions minimales de la maison et la pente du toit[OA], par incidence, celles de l’étable, du logis, des alcôves et du cellier. Les maisons permanentes de l’Alp doivent être plus grandes, plus hautes, plus robustes… Là haut, l’hiver sera encore plus dur. Les hommes, bâtisseurs, pensent aussi aux femmes qui resteront seules, à la saison froide, avec les enfants, le bétail, pendant qu’eux seront partis pour une tournée de colportage[VF][OA][DE].
La forme des maisons change aussi. De la traditionnelle bâtisse permanente venoquine construite en « longueur » s’appuyant sur la pente, comme enfoncée dans la montagne, devient une maison en largeur, qui suit la courbe du sol, façade ouverte orientée plein sud pour ne pas perdre un seul rayon de soleil. Et, caractéristique de tous les hameaux permanents, les maisons de l’Alp vont s’agglutiner, en se collant les unes aux autres, pour économiser les matériaux, mais aussi pour se tenir chaud en prévision de l’hiver.
À la cinquantaine de chalets d’alpage[DO] s’ajoutent ces nouvelles maisons. Le village grossit tout en gardant la forme si caractéristique de fer à cheval, que l’on peut voir en consultant la feuille globale du hameau du cadastre napoléonien édité en 1829[ADI].

Petit à petit, l’Alp se transforme, l’habitat dispersé temporaire devient un habitat permanent. Les alpages changent aussi, les pentes accueillent de nouvelles céréales : l’orge, plus résistante que toutes les autres est plantée à plus de 1800 m d’altitude[GR][DS]. Autour des maisons : les jardins, des chouillères, des raves, et sans doute quelques champs de pommes de terre. Quant à l’alpage et son herbe fraîche, non « fauchable », il recule vers les hauteurs de la montagne[OA].
Ce nouvel « Alp », cinq familles pionnières de « réfugiés » vont le façonner : des Veyrat, des Pellat, et les Bert[RV].
La famille de Joseph Bert, peut-être colporteur en mercerie[VF], habitait le village de Venosc, Joseph étant originaire du hameau de Ballatin. En cette fin de XVIIIe siècle, sa maison devient trop petite pour sa grande famille, elle aussi touchée de plein fouet par la poussée démographique.
La tribu s’agrandit, encore et encore. Avec une maison, une famille, la règle séculaire est de plus en plus difficile à maintenir.
Les recherches effectuées aux archives ne nous permettent pas de dater avec précision l’année la construction de la maison Bert, nous pouvons simplement affirmer que cette dernière est antérieure à 1829[ADI].
Sur le cadastre napoléonien, parcelle No 823, plan du Secteur B, la maison est dessinée et parfaitement identifiable, car il est intéressant de noter que, sur la feuille publiée en 1829, le profil très particulier de cette maison est identique à celui que nous pouvons voir aujourd’hui. (Ce qui nous conforte dans l’idée que cette vieille bâtisse a été construite dans l’unique but de donner un toit permanent à ses habitants afin de vivre sur le plateau de l’Alp durant la crise démographique de la fin du XVIIIe et début du XIXe siècle.)
L’Alp sera habité de façon permanente, presque un siècle selon certaines sources[OA], plus d’un siècle selon d’autres[DS]. Il est très difficile de donner une idée précise du nombre d’habitants dans ce hameau haut perché, car, sur les registres, avant 1 806, l’origine des hameaux n’est pas indiquée, et de surcroît en 1799, une injonction du commissaire du Bourg-d’Oisans signale « une absence de tenue des registres de la commune de Venosc ». À partir de 1808, sur les 30 premières années, on dénombre plus de 25 naissances, 20 décès, et 17 mariages dans ce hameau[RV]. Sur le recensement de 1 896, on dénombre encore 7 ménages, soit 23 personnes, avec l’apparition de nouveaux noms de famille : Balme, Rochette, Roux, Clapasson, Guignard, Giraud…[ADI]
La Maison Bert passera les générations, de père en fils, Jean Joseph Bert, puis son fils Joseph jusqu’en 1839 où elle est cédée à Louis Martin, qui la cèdera à son tour en 1882 à Joseph Bert, qui la cède en 1952 à Étienne, son fils, qui la cèdera finalement à son tour. Elle arrivera, après encore deux ventes, à la famille Dussine, qui la cèdera finalement à la Commune de Venosc, dernier acquéreur de la petite maison à l’avenir incertain.
Durant l’hiver 1946-1947, Jean t’Kint de Roodenbeke (Père Jean), convie une vingtaine de jeunes de 18 à 30 ans à faire un séjour dans une vieille maison d’alpage, la maison Dussine.

La suite de l’histoire, vous la connaissez… l’or blanc, un bouleversement extraordinaire des accès, du plateau et de la vie en montagne. Les maisons, les chalets, les pâturages et les troupeaux de l’Alp vont peu à peu céder la place aux immeubles, aux remontées mécaniques et aux skieurs. Les paysans deviendront des hommes d’affaires avisés, des hôteliers et des promoteurs de station de sports d’hiver.
Avant d’arriver à nous, la Maison Dussine, vénérable vieille dame de pierres sèches, subira pendant plusieurs siècles toutes les tempêtes, affrontera les outrages des réparations et aménagements malheureux.
Durant plusieurs siècles, elle restera cependant accrochée au plateau de l’Alp, comme un bout de son histoire, comme une sentinelle indiquant, par sa seule présence, qu’ici, il y a très longtemps, des hommes et des femmes se sont battus pour rester sur cette terre, leur terre, qui avait tant de valeur à leurs yeux.
À l’heure où le modèle touristique est de plus en plus transposable d’une station à une autre, à l’heure où la montagne perd de plus en plus sa spécificité et son caractère au détriment d’un modèle ISO, à l’heure où le patrimoine et la culture locale deviennent une valeur de plus en plus sûre pour le touriste, cette incertitude sur son devenir, nous semble incompatible avec cette évolution touristique et surtout avec l’intérêt historique local et patrimonial que nous venons de développer plus haut.

Nous nous associons à l’avis rendu par l’architecte des Bâtiments de France dans la remise de son rapport express où, après avoir indiqué que le site a «perdu le caractère qui avait motivé sa protection», tient à ajouter : «l’attention des élus est néanmoins attirée sur une démolition qui serait regrettable et ferait disparaître un des derniers bâtiments en pierre de l’Alpe [DRAC] ».

Lionel ALBERTINO – Cristèle BERNARD

Sources et archives consultées :
[ADI] =Archives Départementales de l’Isère : Cadastre Napoléonien Venosc Feuille No 1829
[ADSP]= 
Actualité Dossier Conseil Santé Publique ; Histoire de la naissance en France (XVIIIe – XIXe).
[AG] =Archives André Glaudas. Fiches 1 772, 1 774, 1 790.
[BIUM]=www.bium.univ-paris5.fr/Le Boursier du Coudray, Angélique. Abbrégé de l’art des accouchemens.
[BNF]=Bibliothèque Nationale de France.
[CAS]=Carte de France des Cassini, Feuille No 151 édité en 1772.
[CD]= Courbe démographique de l’EHESS et INSEE  www.ehess.fr/ www.insee.fr/
[CEM]=Carte d’État Major, feuille No 189 NO édité en 1853.
[DE]= De pain et d’espérance 1788-1988, Musée Dauphinois. PP. 30, 33, 40, 43, 81, 82, 103, 106, 175.
[DO]=Le voyage de Dhellancourt en Oisans (1785) PP. 17, 18.
[DRAC]=Dossier No pd5341320001, Courrier du 13-06-2013.
[DS]=Les deux Alpes de Gabrielle Sentis. PP. 32, 58, 62.
[GR]=Guide du Voyageur voyageur en Oisans de J.H. Rousillon. P. 87.
[INED]= INED espérance de vie à la naissance Fichier No 5. Baisse de la mortalité infantile No 410.
[MF]= Mémoire du Bourg-d’Oisans – Tome 1 de Bernard François. PP. 157, 295, 365, 421.
[OA]=Oisans étude Géographique d’André Allix, Lafitte Reprint. PP. 404, 405, 440, 441, 443, 488.
[OC]= Oisans Recherches Historiques de Louis Cortès. PP 110, 124, 224, 233.
[PET] =www.petitions24.net/protection_du_chalet_ducine_plus_vieille_bergerie_des_2_alpes
[PI]=Oisans, Patrimoine de l’Isère du Musée Dauphinois. P. 160.
[RV]= Registres d’états civils et registres paroissiaux de la commune de Venosc, dépouillé par M. Denis Veyrat.
[VF] = Voyage de la mémoire, Colporteurs de l’Oisans au xixe siècle de Laurence Fontaine, PP. 31, 36, 54, 66.

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