Louise DREVET alias Léo Ferry

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Louise DREVET, romancière Dauphinoise


LOUISE DREVET ALIAS LÉO FERRY
Romancière Dauphinoise, la Walter Scott du Dauphiné.

« Tous nos citoyens que le passé et l’avenir du Dauphiné ne laissent pas indifférents réserveront quelques pensées à celle qui fut pour notre province un ouvrier de la première heure, et dont la vie tout entière fut vouée à notre région et à notre cité… La ville de Grenoble recueille le fruit des efforts de la femme vaillante qui a été appelée la Walter Scott du Dauphiné. »

Telles sont les paroles prononcées par Stéphane Jay, maire de Grenoble, en ce jour du 24 juillet 1898 lors de l’hommage rendu, au lendemain de la mort de madame Louise DREVET. 


Marie-Louise Chaffanel est née à Grenoble en 1835. Très jeune, elle est attirée par la littérature, la grande et la petite histoire locale. C’est sous le nom de Louise Drevet qu’elle publiera ses premiers écrits, nom de son mari Xavier Drevet, éditeur, qu’elle épousera en 1857. Ensemble, ils fonderont la revue littéraire « Le Dauphiné » (rien à voir avec le journal), pour laquelle elle écrira sa chronique hebdomadaire sous le pseudonyme de « Léo Ferry » et dont elle sera la rédactrice en chef pendant trente-cinq ans.
Bien qu’il soit difficile de connaître le nombre exact de ses publications, Louise Drevet, aurait écrit plus de 60 romans, nouvelles et légendes.
Parmi lesquelles on peut citer : La Dernière Dauphine, Béatrix de Hongrie ; Le Petit-fils de Bayard ; Philis de Charce ; Les Légendes de Paladru ; Une aventure de Mandrin ; Le Dogue de Lesdiguières ; expressions patoises du Dauphiné glanées… 
Sur ses écrits spécifiques à l’Oisans, bien que difficiles à trouver, je vous conseille : Le Porte-Balle de l’Oisans (Villard-Raymond) ; En Diligence de Grenoble à Briançon avec la nouvelle « La Mule à Genevois » (La petite Route de l’Oisans, Huez et le Ribot ) ; La ville morte des Alpes (Livet et Gavet) ; La Jolie fille de L’Oisans (Venosc); La messe des morts à Saint Ferréol (Huez) et d’autres histoires que l’on retrouve dans son recueil de « Nouvelles et légendes dauphinoises »… Quelques textes sont consultables sur Google Book ou encore sur Gallica, via les moteurs de recherches (mots clés « Louise Drevet »).

À défaut d’édition originale (je n’ai pas trouvé de trace de réédition de son œuvre), vous pouvez opter pour une impression numérique grâce aux reproductions proposées sur www.hachettebnf.fr

Bien que plusieurs de ses ouvrages furent salués et récompensés par l’Académie française, l’œuvre en question, n’est pour ainsi dire, connue des bibliophiles avertis, mais très peu du grand public. L’œuvre de Louise Drevet est à son image, discrète. Elle reste cependant « un classique » de la littérature dauphinoise à connaître quand on s’intéresse à ce pays et son histoire.

Pour conclure, je reprendrais l’hommage également prononcé le 24 juillet 1898, par le poète Émile Trolliet, les mots choisis sont certainement les plus justes pour exprimer l’œuvre qu’elle nous a laissée : « Vous qui êtes dauphinois, lisez les récits de Louise Drevet vous aimerez davantage votre pays. Et vous qui n’êtes pas du Dauphiné, lisez mieux encore, car ainsi vous apprendrez à le comprendre, à le goûter et le chérir. »

Biographie de Louise DREVET

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